Principia Apocrypha: les principes oubliés du JDR à l’ancienne…propulsés par l’apocalypse

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Si vous avez connu 500 nuances de geek à l’époque de Narrativiste, vous savez que le jeu de rôle des premiers temps fait partie intégrante de la ligne éditoriale.

Du Donjon de Clinton R. Nixon, qui mariait brouettes de dés avec un touche de « narration partagée », dans le but de vous faire revivre la magie des premiers temps, en passant par Dessine moi un Donjon vous renvoyant aux semaines fébriles ou vous prépariez votre aventure pour vos joueurs, jusqu’à la première édition de Dungeon World signée Russ Nicholson, l’intérêt pour le « Jeu de rôle des origines » est une constante discrète mais réelle chez 500 Nuances de geek (ah, j’oubliais Grimtooth 3 !)

Pas forcément des jeux « OSR » (Old School Revival) au sens ou l’entendent les puristes, mais plus largement, essayant de capturer l’essence du medfan à l’ancienne…

Concession à la nostalgie ?

Un joueur US aventureux montre encore, s’il en est besoin que le « très nouveau » en matière de jeu de rôle et le « très ancien » peuvent faire un beau mariage. Principia Apocrypha est une sorte de « guide » qui capture l’essence du JDR « old school » (vous savez, celui, archétypal, des premières versions de Donjon et Dragons, aujourd’hui partie intégrante de la culture geek).  Ou si vous préférez, ce qu’une constitution est à un régime politique: le concentré de principes indispensables qui permet ensuite de développer tout le reste.

Et la particularité de ce guide est d’utiliser le « format » des jeux « apocalypse », parangons d’une certaine modernité ludique. Eric Nieudan l’a traduit pour vous dans la Caravelle, et le voici libéré.

Téléchargement:  Principia Apocrypha

J’espère que ce guide permettra de faire bouillir votre matière grise comme il a réchauffé la mienne en réunissant des époques et des paradigmes ludiques à priori bien éloignés. Il montre aussi que le « système » apocalypse est aussi (surtout ?) un format d’organisation des données, une façon efficace d’organiser l’information pour les jeux de rôles, qui en dégoulinent de tous les cotés. Et qu’il peut donc être utilisé avec profit par tous les joueurs et les jeux.

Enfin, il aborde le jeu de rôle à l’ancienne, sans l’évaluer à l’aune de critères – la création d’une histoire, l’incarnation de personnage- qui sont ceux du jeu de rôle « traditionnel ». Dans un jeu OSR – qui reste un véritable jeu- les joueurs (plus que les personnages) sont mis au défi…de trouver des solutions ingénieuses pour s’en sortir.

Une chose est sure, nous n’en resterons pas là. 2019 verra probablement poindre une ou deux initiatives OSR de ce type de par chez nous, que je me réjouis  trépigne par avance de voir se concrétiser (pour le plus grand plaisir de mes joueurs, à commencer par mes enfants).

 

Ci dessous : un montage de Disco and Dragons, tiré de la série Freak & Geek, sous titré par mes soins pour la sortie de Donjon en 2011 et qui capture aussi, a sa façon, l’essence de la chose…

 

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