Robots géants et petites culottes : une histoire des animés dans l’europe des 80s, EP1

Une des définitions du geek : traiter de sujets futiles de façon très sérieuse. C’est ce que j’ai fait pendant plusieurs années en m’attelant à répondre a un paradoxe qui me hantait depuis longtemps:  » Pourquoi, alors que les DA japonais accédaient à la reconnaissance au cinéma à la fin des années 90 avec Miyzaki notamment, disparaissent ils de la télévision ouverte après avoir connu un régné de plus de 15 ans ? »…réponse qui a pris la forme d’un documentaire télé.

 

Au fur et a mesure que je creusais au delà des marronniers « nostalgico-regressifs », le sujet s’est avéré passionnant, me conduisant d’un bout à l’autre d’une Europe finalement pas si loin de la seconde guerre mondiale, et dans un monde ou télévision et pouvoir étatique étaient encore très liés. Une télévision ou contre toute attente, la génération « énervée » des japonais traumatisés par la guerre en vint en s’adresser directement, à travers la petite lucarne, à de jeunes enfants de ce coté ci du monde, court-circuitant leurs parents. Tout ça bien avant la mondialisation et le « la fascination nippone » des ados contemporains.

Bref, accompagné du producteur convaincu, j’ai hanté pendant plusieurs années les bureaux des décideurs – les chaines pouvant diffuser un tel programme étant limitées sur le PAF à 2 : Arte, surtout, et France télévision, 4 et 2. Cette dernière ayant finalement préféré un biopic sur Johnny Hallyday (qui venait opportunément de mourir), et Arte ne s’étant jamais décidée, le documentaire est resté jusqu’ici dans les cartons.

Entre temps, des gens que j’avais interviewé, comme Bruno René Huchez, sont morts…

J’ai donc décidé de proposer à une chaine youtube talentueuse – Au rayon mangas – de réaliser une version sérialisée adaptée pour ce média.  Et voila le premier épisode.

Bien sur, si on ne peut disposer du budget pour se payer les extraits de l’INA et des dessins animés, en contrepartie, on peut dire ce que l’on veut, ce qui est pas mal…la suite chaque semaine ou presque.

 

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