Vendredi 13 avril : Cauchemar vert. Début de la campagne « Horreur Cosmique » autour de la Laverie de Charles Stross

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Pour ceux qui débarquent : La Laverie est une série de romans de Charles Stross, ou le Héros un informaticien réseau, travaille pour agence secrète du gouvernement britannique chargée de défendre le royaume – et l’humanité, contre les horreurs tentaculaires, à grand renfort d’informatiques, ce qui n’exclue pas une bureaucratie loufoque. Malgré plusieurs Hugos, la série était interrompue en français depuis plus de 10 ans. 500NDG propose non seulement la suite, mais le développement de l’univers en JDR et beau livre..

 

Au service occulte de sa majesté

Rappelons pour commencer que les romans ont (déjà) pu être traduits grâce à ExoGlyphes, dans une version spéciale annotée, a tirages réduit. La campagne ulule du vendredi 14 avril propose maintenant des versions « grand public » des romans, pour ceux qui ont manqué le coche. Mais pas que.

L’idée est de réunir, autour de l’oeuvre de Charles Stross -et d’un genre, l’horreur Cosmique- , lecteurs et joueurs, dans un nouveau modèle de publication.packshot_jdrLe cœur de l’objectif est donc constitué par La Laverie.

  • Les deux romans, composant la suite de la série, le recueil contenant Equoid, prix Hugo, et le roman suivant, le Mémorandum Fuller
  • Le jeu de rôle, par Acritarche, dans sa version finale et illustrée (version beta disponible en téléchargement gratuit)
  • Une encyclopédie/beau livre sur l’univers (jusqu’aux romans traduits), façon « Ourobouros » de Mnémos

Le tout illustré notamment par Malcolm MccLinton et déja licencié en Espagnol (Castillan).

Exploration de l’ « Horreur Cosmique »

Au delà, de La Laverie, on proposera en paliers de poursuivre l’exploration du genre de l’Horreur Cosmique, pour lequel nous avons créé une collection ouverte (JDR, romans, Jeux narratif, etc..). Le principe est de sortir de la formule du  « mythos » pour recomposer le genre ébauché par HPL, mais aussi par ses influenceurs et ses descendants.

  • Lovecraftesque, version complète (la version « redux » est disponible en téléchargement gratuit). Ils s’agit d’un jeu sans MJ pour créer des histoires au plus proche de qui-vous-savez.
  • Un roman d’Horreur Cosmique anglais choyé par HPL, oublié depuis 66 ans (epub/papier) et que j’ai beaucoup aimé. Surprise.

…ainsi que l’édition « grand public » du Livre 1 du Dernier Anneau,le Roman russe qui détourne le Seigneur des Anneaux de manière originale. Rien à voir avec l’horreur cosmique, mais c’est la cerise sur le gâteau : comme les romans de Stross, il a aussi été traduit à travers le canal ExoGlyphes.

 

Le modèle: l’imaginaire réunifié

500NDG a été l’un des premiers éditeurs du milieu à utiliser le crowdfunding « classique » (ulule), sans lequel aucune publication ne serait possible. Mais ce type de CF à ses limites et ne résout pas tout.  Réunir assez de moyens pour rémunérer les acteurs et de développer des projets ambitieux reste un problème, et encore davantage pour des projets un peu en  « marge » de la demande.

Il fallait trouver une autre façon de faire.

Pendant longtemps, le modèle éditorial du JDR a été celui du « livre de base », suivi d’une Kyrielle de suppléments (Livre des monstres, livre des joueurs, XX dans le futur, XX au Congo, etc…) faisant plier les étagères sous leur poids, et plus ou moins pertinents. L’arrivée du crowdfunding a eu tendance a amplifier le phénomène (la forme la plus aiguë étant la « figouzite ») ou à refermer encore davantage les communautés sur leur objet (le « buzz »)

D’un autre coté, la littérature de Science-fiction, n’a jamais eu une part aussi faible dans les librairies, au détriment de la Fantasy. Et particulièrement les traductions, qui coûtent cher, pour un public (plus) réduit. C’est le cas en particulier de La série La Laverie, abandonnée depuis plus de 10 ans, malgré la reconnaissance des Hugo, et surtout, son apport au genre. Et c’est loin d’être un exemple isolé (rien que chez l’auteur, son autre série les Princes Marchands, pour ne citer que celle la, a subi le même sort).

Le principe est donc de réunir les mondes de l’imaginaire pour être plus fort ensemble. Concrètement, il s’agit de proposer, au lieu d’un jeu,  un univers de l’imaginaire littéraire, décliné en jeu et en beau livre.

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Voici les principaux bénéfices attendus :

  • Pour le JDR et les romans: Le beau livre encyclopédique, traité à part (le JDR est toutefois complet), permet d’intéresser un public plus large, et constitue le point de rencontre des deux mondes, lecteurs et joueurs. Elle dispose donc de plus de moyens, ce qui nous permet de vous proposer un livre beaucoup plus ambitieux en termes d’illustration et de qualité, et de contribuer a promouvoir l’univers des romans.
  • Pour le JDR : cette proximité permet d’intéresser « naturellement » de nouveaux joueurs autour d’un objet commun. Cela contribue à renouveler la base des joueurs et à la diversifier. En outre, le JDR est directement connecté sur la source première de l’imaginaire dont ils s’alimente.
  • Pour les romans :  ils bénéficient de la communauté active des joueurs, qui contribue à soutenir les œuvres (c’est la que passent vos sous, chers rolistes)

 

Dans ce modeles, les campagnes ulule ne sont que le « cercle final » d’un processus dont le cœur est sur ExoGlyphes et sans lequel la traduction des romans (le quatrième, déjà !) ne serait pas possible.

 

 

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J’en reparlerai plus en détails. Pour l’heure, c’est notre première campagne intégralement issue de ce modèle (la précédente, sur Tschai, avait délégué l’encyclopédie à Mnémos et les romans étaient publiés ailleurs)….

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