Ce n’est pas un titre putassier, en ce mois de janvier, les étrennes ludiques seront bien là chez 500NDG. Comme on a beaucoup de choses à dire/donner, on va scinder ces nouvelles en plusieurs articles. Ce premier fait le point sur 500NDG, et sur tous ceux qui y contribuent. Toi inclus, peut-être. Et un cadeau, aussi, à la fin.
Éditeur sans cigare, mais éditeur quand même.
O toi qui ne connaît pas 500NDG, je t’enjoins de prendre quelques minutes pour lire ce qui suit avant de sauter au « cadeau gratuit ». Parceque c’est un peu particulier quand même.
Association loi 1901, sans salariés, 500NDG a pour objet est d’explorer la Galaxie de l’imaginaire la ou les éditeurs qui ont besoin de faire du profit ne : peuvent s’aventurer. On peut donc s’atteler à traduire et publier des œuvres, jeux ou romans, qui ne pourraient pas l’être : public trop restreint et/ou coûts trop importants (High Frontier…), grands auteurs oubliés, séries abandonnées (La Laverie de Charles Stross), etc…etc…
Vous connaissez la musique.
La ligne éditoriale privilégie les liens entre fiction et jeu (La Laverie, Tschai…), et les œuvres, jeux ou littérature, qui bien que relevant (en général) de l’imaginaire, entretiennent un rapport avec les réalité (que ce soit l’histoire, l’économie, les technologies spatiales, etc….).
500NDG a également une démarche réflexive avec le jeu. On explore autant le game design « avancé » que les origines, et on essaie de faire le lien avec les deux. Par exemple, on a publié aussi bien Dungeon World que Old School Essential.
Pour publier tout ça, nous avons été parmi les premiers à utiliser le crowdfunding, dès 2010. Il ne s’agit pas de « préventes » : nos jeux sont uniquement financés par ce biais. Les jeux et romans disponibles en boutique ne sont que « ce qui reste ». A partir de 2015, nous avons également lancé un canal de crowdfunding récurrent et dématérialisé sur tipeee (La caravelle, puis ExoGylphes) qui nous permet de traduire et publier toute l’année, sans passer par la (lourde) case « publication papier ». Ce qui fait qu’entre les publications papier et dématérialisées nous comptabilisons largement plus d’une centaine de publications.
La caravelle et ExoGlyphes, loin du bruit et du buzz des campagnes de crowdfunding, avec leurs « cartes spéciales » et autres goodies, sont donc le réacteur nucléaire de nos publications, là où on fait l’essentiel, le vrai truc, la traduction/conception.
En 2022, ces deux canaux vont évoluer pour vous proposer encore plus de flexibilité et une intégration encore plus poussée aux publications papiers.Bref, si ce qu’on fait vous intéresse, pour 3 euros par mois, on vous incite à grimper à bord, vous ne risquez pas grand-chose.
On en reparle dans le prochain article, avec le prochain cadeau
Hommage à toutes celles et ceuces…
Avant toute chose, je voudrais quand même rendre à César ce qui appartient au père noël. Tout ce qu’on produit n’aurait pas été possible, sans beaucoup de personnes.
Au delà de tous les souscripteurs à la fidélité qui force le respect, sur La Caravelle/ExoGlyphes/ulule, rappelons le travail de Thomas Perreira (tu vois, j’ai pas écorché ton nom thomas…), l’un des piliers de la Caravelle depuis plusieurs années. Un roc sur lequel nous nous appuyons, tant son travail est de qualité et scrupuleusement dans les temps. Au plus vous serez sur la Caravelle, au mieux ces efforts seront rétribués à la hauteur de ce qu’il méritent (puisque je le rappelle 500NDG ne prend pas un centime).
Angela Deschamps est un des autres piliers des productions à travers son travail de mise en page, mais qui va bien au-delà. Capable de suivre (souvent mieux que moi) les méandres parfois labyrinthiques des productions et de comprendre en profondeur les jeux, son travail passionné leur a donné une autre dimension.
Chapeau.
Au delà de ces deux piliers, je mentionnerai sans ordre particulier (et je m’excuse par avance de tous ceux qui ne le seraient pas et pour les décrochages), Julien Dejaeger, depuis longtemps à la mise en page sur les jeux de rôles, Philippe Marichal, Sergent Chef délégué à Fate, mais aussi à OSE, deux productions importantes et pléthoriques (une bonne vingtaine d’ouvrages), Eric Nieudan, professeur es Donjons, pour ses nombreuses collaborations éclairées, et pour m’avoir fait découvrir bien des choses, Et tous deux, relecteurs, auteurs et traducteurs passionnés, illustrateurs et bien d’autres.
Et le cadeau alors ?
ok il est la. La version 2 du jeu « How to host a Dungeon, dont la version 1 avait été publiée (en papier), sous le titre « Dessine moi un Donjon ».
https://www.mediafire.com/file/xce27886ldl32x7/2021-LaCaravelle__How_Host_a_Dungeon_V2_VF.pdf/file
C’est gratuit, et traduit cette année dans la Caravelle, avec le soutien de Tony Dowler, que je salue bien bas. Pour rappel, ce jeu permet de créer son donjon (exploitable ensuite), à travers une sorte de « mini jeu » (ou jouet), qui de fait peut très bien être lui-même l’objet du jeu.
La version 2 est assez différente de la version 1 (et ne la remplace par forcément). Elle est plus fluide à jouer néanmoins, et plus pratique, avec l’ajout de « cartes » de créatures.
J’ai pris encore plus de plaisir à jouer à cette version, avec mon (grand) fils, avec lequel nous nous sommes essayés à l’édification d’un Donjon isométrique.
De ce fait, j’aimerais bien, à terme, en publier une version papier sous la forme d’un « coffret livre-jeu » , contenant les cartes prêtes à l’emploi, mais aussi un guide de dessin à calquer, voire des pochoirs isométriques (parce que c’est compliqué quelquefois, surtout les courbes). Cette version introduirait aussi de quoi adapter son donjon pour Dungeon World et Old School Essential.
Voila. Prochain post, le programme 2022. Avec d’autres cadeaux.