Blades in the dark est un jeu de rôle de John Harper qui vous propose d’incarner une bande de criminel et l’histoire qui va avec, dans une cité quelque part entre révolution industrielle et cape & épées. Un jeu qui a fait son petit effet sur Kickstarter, dont la campagne VF est reportée à février…
500NDG a-t-elle succombé aux sirènes de la hype avec ce jeu qui a levé 179 000 USD ?
C’est ce qu’on pourrait se dire au premier coup d’œil. Mais en y regardant d’un tout petit peu plus près, on voit plutôt que c’est la hype qui nous a rattrapée…
Pour commencer, ce n’est pas le premier jeu du bonhomme que l’on traduit. Le premier d’entre eux était « Danger Patrol« . Cela remonte à 2012 (!) et la traduction, à la hache, était de mes propres mains. Et oui.
Ce jeu la reste d’ailleurs un de mes préférés toutes catégories (qui avait en son temps stimulé la création de « hacks », y compris une version poulpesque française) et un modele de ce que propose Harper : émuler un genre à fond avec une proposition originale ou rien n’est a jeter ( « stop ou encore », la gestion de compétences a activer, ambiance survoltée, etc…). Hautement recommandé.
Danger Patrol n’a pas été le seul jeu de l’auteur que nous avons proposé, car John a aussi sévi, entre autres, dans l’apocalypse, avec son Colonial Marines / The regiment, émulant respectivement les films de guerre et les expéditions de Marines à la Alien. C’était au début de la Caravelle…
Au passage, l’éditeur de Blades in the Dark n’est autre que Evil Hat, celui la même de Fate, publié par 500NDG il y a plusieurs années (mais aussi de jeu narratifs comme Mnémosyne, parmi les premiers publiés en VF par 500NDG). Bref, pas étonnant que Evil Hat nous ait contacté…
Enfonçons le clou : ça l’est encore moins quand on sait que Blades in the dark est assez largement « inspiré » du système apocalypse (dont nous nous sommes faits une spécialité), sur plusieurs points clefs : les choix difficiles, la présentation des personnages en livrets, etc…principes que Blades in the Dark épure encore pour proposer une fiction nerveuse, quelque par entre Leverage et Assassin’s creed.
Voila. Tout ça pour vous dire que la campagne de financement du jeu, initialement prévue pour novembre, est reportée en février. Je souhaite en effet que La Laverie soit livrée (ou en cours de livraison), lorsque nous commencerons ce projet, histoire de ne pas trop charger la mule.
La campagne sera uniquement destinée au jeu (en fait, déjà traduit pour l’essentiel), à l’écran et sa carte. En palier sera proposé le « hack » sauce « Space Opera », récemment paru, et peut être des « skins ».
Je rappelle qu’une version « redux » du jeu (comportant le SRD plus des éléments du background) a été proposé par la Caravelle est encore accessible pour 6 euros (ce qui donne droit a TOUT ce qui a été publié jusqu’ici). cette version sera libérée au moment de la campagne.
En attendant les curieux peuvent aller sur le site dédié du jeu : https://bladesinthedark.com/
…et pour ceux qui aiment mettre les mains dans le camboui, L’auteur et Adam Koebel (Dungeon World) vous expliquent comment hacker le jeu…
Voir aussi :